San Fransisco #6 suite et fin...

Bom dia

Le moment tant redouté est arrivé : le grand départ. Nos valises sont bouclées. Nous entamons une dernière ballade dans la ville comme pour lui dire au revoir. San Francisco est une ville qui, contrairement aux autres villes de Californie, possède une âme, une histoire qui se raconte et se vit à chaque carrefour. C’est une ville magnifique que nous recommandons chaudement pour vos futurs voyages.

Notre dernière semaine à San Francisco s’achève et avec elle, un périple de trois mois riche de rencontres, de découvertes mais aussi de galères comme toute bonne aventure qui se respecte. Notre blog ne reprend qu'une petite partie de ce que nous avons vécu, mais qui, nous l’espérons, vous donnera envie d’en découvrir d’avantage en y allant par vous même un jour.

Nous garderons un souvenir mémorable de cette aventure humaine et de tous ces protagonistes. Nous ne pouvions donc pas vous quitter sans quelques remerciements.

Tout d’abord un grand merci à nos hôtes Breizhiliens Brigitte et Georges, Babeth, Pascal et Marie et à notre hôte californien Anthony, pour leur accueil, leur sympathie et leur réconfort parfois.  Merci à nos cobayes résidents, expatriés brésiliens et américains, Didier, Kévin, Babeth, Georges, Brigitte, Marie, Anthony, et Gweltaz, qui ont gentiment pris part à notre projet de web documentaire qui verra le jour très bientôt.

Merci à nos petites rencontres au hasard qui nous ont amusées, aidées parfois ou simplement parlées. Nous ne pourrions pas tous les citer mais certains nous ont marquées plus que d’autres. Nous pensons à Antonio notre ami globetrotteur de Rio qui, autour d’une bière, nous a fait quelques pronostics (totalement à côté de la plaque en passant !) sur les grands gagnants de la coupe du monde de football. Les trois chauffeurs de bateau et moniteurs de plongée de Buzios qui nous ont fait passer un moment un peu fou mais sympa au rythme de la musique argentine sur un bateau dans la baie de Buzios. Merci à nos deux amies péruviennes qui ont tenté, tant bien que mal, de nous apprendre la danse traditionnelle du Pérou (il y a encore du boulot mais on y travaille). Enfin un grand merci à Paul, croisé par hasard à Los Angeles alors que nous étions perdues et chargées comme des mules, qui nous a gentiment proposé de nous emmener à la gare routière, de l’autre côté de la ville, pour prendre notre bus pour Las Vegas. MERCI !

Enfin nous n’oublions pas tous nos lecteurs et lectrices, qui étaient avec nous pendant tout ce voyage et qui ont fait vivre notre blog par leurs commentaires gentils et encourageants. J’espère que l’on vous aura fait voyager ou en tout cas donné le goût de l’aventure. Merci à vous !

Nous nous quittons ici, mais nous nous reverrons peut-être bientôt lors d’une prochaine aventure, qui sait…

Muitos Beijos !

Anne et Anne-Gaëlle 

San Fransisco #5 Sausalito, Golden Gate Bridge

Bom dia

Ce matin, le soleil brille sur San Francisco, un temps parfait pour chausser nos baskets et faire un peu de sport. Nous partons donc pour Fisherman’s Warff afin de louer des vélos et partir pour une randonnée sur le Golden Gate Bridge. Inutile de vous rappeler que la ville est toute en montées et descentes alors pour des sportives du dimanche comme nous, certaines côtes sont un peu abruptes mais surmontables.

Après avoir longé la baie et pris quelques photos du fameux Golden Gate Bridge qui traverse la baie, nous décidons de grimper jusqu’à celui-ci et de le traverser à vélo. Attention, la traversée est un peu périlleuse car la voie pour les piétons et les cyclistes est la même donc gare aux écarts pour ne pas faucher quelques malheureux touristes. Cette traversée du pont est agréable, le point de vue est à couper le souffle et surtout elle est toute en descente, le top quoi !

Arrivées de l’autre côté, nous empruntons une petite route, dont la pente raide que nous descendons à l’aller nous laisse imaginer la montée qui nous attend pour le retour. Aïe ! Enfin nous n’en sommes pas là.

Nous arrivons enfin à notre destination: Sausalito, un petit village touristique situé de l’autre côté de la baie. Pour l’histoire, Sausalito a été pendant la prohibition un refuge de tripots qui vendaient de l’alcool, puis, pendant la seconde guerre mondiale, le village s’est mué en chantier d’assemblage pour les navires de guerre. Après la guerre, le chantier a été abandonné et transformé en cimetière de bateaux. Enfin, dans les années 70, les hippies ont investi les lieux et ont trouvé refuge dans de vieux bateaux rafistolés et transformés en véritables demeures : les House boats ! Aujourd’hui encore, les House boats sont toujours présentes et habitées et celles-ci rivalisent d’originalité. Un petit détour sur les docks pour admirer ces surprenantes œuvres d’arts flottantes, hautes en couleurs et aménagées. Même les boîtes aux lettres sont relookées par ces artistes de la vie quotidienne. 

Finalement notre journée se termine comme elle a commencé sous le soleil qui s’éteint et en admirant la vue de San Francisco qui s’offre à nous. Il est trop tard pour rentrer en vélo (ouf !). Nous décidons de prendre le ferry qui nous ramène une dernière fois sur le quai…

Até mais!

Beijos

Anne et Anne-Gaëlle 

San Fransisco #4 Alcatraz

Bom dia !

Aujourd’hui une journée forte en émotion nous attend, l’une de celles que nous sommes impatientes de vivre depuis le début de ce périple américain : la visite de la prison d’Alcatraz.

Attention, pour visiter Alcatraz, il faut impérativement acheter vos billets sur ce site internet http://www.alcatrazcruises.com/. Prenez garde à réserver vos billets bien longtemps à l’avance car il y a foule. Pour notre visite, nous nous y sommes prises un mois à l’avance.

De loin, celle-ci nous faisait déjà froid dans le dos mais une fois sur l’île, un frisson nous transperce de part en part.  Pour nous y rendre nous avons pris un ferry, sur l’un des quais qui borde la baie de San Francisco. Aux abords de l’île d’Alcatraz, un panneau annonce la couleur : « Attention, les personnes approvisionnant ou participant à une évasion de prisonniers sont sujettes à des poursuites et de l’emprisonnement. ». 

Arrivées sur l’île, une ranger nous explique le déroulement de la visite : dans un premier temps nous sommes invitées à visionner un documentaire sur l’histoire de l’île d’Alcatraz, puis à visiter la prison avec un audio-guide et enfin de passer à la boutique de souvenirs. Malgré notre hâte de visiter la prison en elle-même,  nous décidons tout de même de faire une halte par la case documentaire. Finalement celui-ci aura été très instructif puisque nous avons appris qu’Alcatraz a d’abord été une prison militaire, puis une prison fédérale, puis un refuge pacifique pour des activistes amérindiens durant les années 70.

Le film terminé, direction le haut de l’île et la fameuse prison ! Là, nous entrons tout comme les prisonniers à l’époque dans la salle où l’on vous donnait alors votre tenue carcérale ainsi que quelques accessoires. Vous deviez alors prendre une douche, enfiler votre tenue et gagner votre cellule pour un long, un très long séjour.

Là, on nous a fourni un audio-guide en français (compris dans la visite) et c’est parti pour une succession d’anecdotes, de témoignages et de récits poignants. À travers l’audio-guide, trois anciens prisonniers et  un gardien servent de guides et racontent leur vécu et les différents événements marquants de la prison. Nous avons ainsi vécu comme à l’époque la tentative d’évasion la plus sanglante de l’histoire de la prison où les empreintes de balles jonchent encore les murs, mais aussi la seule évasion réussie de la prison dont les trois protagonistes n’ont jamais été retrouvés, mystère… Les traces de celle-ci ont été laissées telles qu’elles : un mannequin sous les draps pour tromper les gardiens et un minuscule trou dans le mur par lequel les prisonniers se sont fait la belle.

Après les cellules, nous avons eu accès au quartier de haute sécurité où étaient enfermés les prisonniers les plus dangereux comme le célébrissime baron du crime : Al Capone. Là,  les cellules sont plus spacieuses mais les prisonniers n’en sortent quasiment jamais. À quelques pas se trouvent « le trou », des cellules entièrement murées où les prisonniers restaient des jours, parfois des semaines complètes dans le noir le plus total, de quoi devenir complètement fou. Les visiteurs sont invités à pénétrer à l’intérieur, Anne-Gaëlle s’y est aventurée mais Anne et Aline (notre amie qui a passé cette dernière semaine avec nous), plus trouillardes ont préféré rester sur le seuil, l’idée de se retrouver au milieu de cette cellule étant quelque peu angoissante.

La visite se poursuit, par la loge des gardiens, le parloir et enfin le réfectoire, là encore théâtre de plusieurs événements violents. Enfin, la visite se termine par la traditionnelle boutique de souvenirs, puis nous reprenons le ferry. Nous prenons le parti de ne pas raconter le tout dans les moindre détails pour ne pas vous gâcher l’expérience si un jour vous décidez de vous y rendre.

Cette visite, très attendue par chacune d’entre nous, ne nous a pas déçues. Une remontée dans le temps à la fois terrifiante et excitante à l’époque des gangsters de la prohibition et des criminels sanglants du début du XXe siècle. Une plongée particulièrement instructive dans un univers carcéral glacial, à la fois loin et pourtant si proche de la ville située en face de l’île d’Alcatraz. Nous en sommes revenues un peu chamboulées mais ravies de la visite de ce site dont le décor a inspiré des films devenus cultes comme « Les évadés d’Alcatraz » avec Clint Eastwood qui raconte l’évasion la plus spectaculaire de l’histoire de cette prison et peut être même de l’histoire carcérale des Etats-Unis.

Inutile de vous dire que si le vent vous amène un jour jusqu’à San Francisco c’est sans l’ombre d’un doute qu’il faut vivre cette expérience !

Até mais

Beijos

Anne et Anne-Gaëlle

San Fransisco #3 Golden Gate park, Haight Ashbury, Castro, Seven Painted Ladies

Bom Dia !

De bon matin, nous avons pris le tramway direction le Golden Gate Park, un immense espace vert à l’ouest de la ville. Les tramways de San Francisco sont pour certains de véritables pièces de collection. Des looks vintages aux couleurs pastel, ces modes de transport semblent tout droit sortis d’un musée.

Arrivées aux abords du Golden Park, nous avons suivi une bande de joyeux lurons vêtus de leurs plus beaux habits hippies : vestes à franges, chemises à fleurs et lunettes à la John Lennon, afin de trouver l’entrée du parc. Seulement, ceux-ci se dirigeaient en fait vers un festival de rock qui avait lieu dans le parc mais pour lequel nous n’avions pas d’entrées. Au bout d’un certain temps, nous avons enfin trouvé un petit chemin menant au cœur du parc et surtout vers le jardin japonais où nous voulions aller plus précisément. Arrivées devant le jardin japonais, surprise : l’entrée est payante : 5$. Nous pensions le contraire mais soit, nous y étions alors autant y entrer. À l’intérieur, le jardin est joli avec ses sculptures qui ressemblent à des temples impériaux, l’atmosphère est zen, le tout est sympathique mais sans plus. Nous étions un peu déçues à la sortie.

Au milieu de la journée, nous décidons de renoncer à passer la journée dans le parc et mettons le cap sur Haight Ashbury le fameux quartier hippie de San Francisco. Les festivaliers rencontrés le matin même nous ont donné envie de nous mettre nous aussi dans l’ambiance Woodstock. Arrivées sur place, l’atmosphère et l’ambiance de ce quartier étaient encore mieux que ce que nous avions imaginé. Des échoppes colorées et des petits restaurants animés bordent la rue. Les maisons, elles aussi colorées et de style colonial, nous ramènent à une époque où la « cool attitude » était un art de vivre. Ici aussi le shopping est de rigueur car les articles vendus sont tous plus fous et plus originaux les uns que les autres.  Si vous cherchez des lunettes de soleil imitant le style Rayban ou arborant des formes loufoques, vous trouverez une boutique qui en propose un grand nombre à petit prix : environ 10$ pièce.

Non loin de Haight Ashbury, se trouve le quartier de Castro. Sa particularité : c’est le quartier gay de San Francisco. Dans celui-ci, il n’y a pas grand chose à faire mise à part manger un délicieux et copieux bagel pour le déjeuner. Cependant à quelques pas de là, se trouve un endroit connu de tous les amoureux de chanson française et notamment de Maxime Le Forestier, puisque c’est tout près de Castro que se trouve la maison bleue rendue célèbre par la chanson du même nom. Et oui, elle existe vraiment !!! Il y a même une plaque sur sa devanture qui rappelle que celle-ci a inspiré à Maxime le Forestier sa célèbre chanson dans les années 70. La classe !

Enfin, nous avons terminé la journée par une petite pause dans un parc sur les hauteurs de la ville tout proche du quartier de Castro où se trouvent les Seven Painted Ladies. Sept petites maisons de style colonial et aux couleurs pastel derrière lesquelles on peut admirer une vue d’ensemble de la ville de San Francisco. Vous pouvez vous asseoir dans l’herbe, regarder droit devant vous et savourer le moment ! À ne pas manquer !

La journée touche à sa fin, retour à l’auberge !

Até mais !

Beijos 

Anne et Anne-Gaëlle 

San Fransisco #2 Coit Tower, Russian Hill, Lombard Street

Bom dia !

Le lendemain nous avons fait route vers la Coit Tower, un point de vue superbe sur toute la ville. Attention, la vue se mérite car l’ascension est rude. Après avoir monté d’innombrables marches sous un soleil de plomb, nous voici au sommet, un peu essoufflées mais tout de même ravies du paysage qui s’offre à nous. De là haut, nous avons pu apercevoir nos prochaines étapes Russian Hill et Lombard Street.

Russian Hill est un quartier résidentiel dont le point de vue sur la baie de San Francisco est aussi très joli. Les rues de ce quartier sont caractéristiques de San Francisco : c’est à dire des montées et descentes vertigineuses. Ici, le démarrage en côte doit être une leçon essentielle pour les candidats au permis de conduire…

Dans ce même quartier se situe la célèbre rue Lombard Street connue pour son tronçon en lacet. Nous avons remonté  la rue pour voir les virages depuis les hauteurs. Skaters s’abstenir !

À l'arrivée même en marchant la journée a été physique !

Até mais !
Beijos

Anne et Anne Gaëlle